Histoire des Rolex Precision
La précision est sans aucun doute l’une des caractéristiques les plus importantes du mécanisme parfait des montres Rolex, à tel point qu’elle a donné son nom à l’une des collections de la maison suisse: les Rolex Precision.
La collection Precision compte des montres mécaniques à recharge manuelle dotées d’un boîtier Oyster, d’un verre en plexiglas (verre plastique) et presque toujours d’un bracelet en cuir, exception faite de certains modèles, qui possèdent un bracelet Oyster en acier avec des mailles pleines ou rivetées.
Les premiers exemplaires de Precision apparaissent sur le marché dans les années 30 sous la référence 3003. Ceux-ci comportent un boîtier et des cornes recouverts d’acier/or et d’acier inoxydable.
La Rolex 4560, qui est pourvue des cornes beaucoup plus grandes et particulières, appelées «Claw Lugs» pour leur ressemblance avec les pinces des crabes, a été produite exclusivement dans les années 40.
Dans les années 60, est lancé le modèle Precision 9659, réalisé en or 18 carats, rose ou jaune, et classé dans la catégorie des «montres élégantes». Cette référence a figuré dans les catalogues Rolex destinés au marché italien de 1960 à 1972. De 1962 à 1966, est produite la référence 9919, un modèle non Oyster rare et raffiné, doté d’un boîtier vissé et d’une lunette cannelée originale. Dans certaines publicités des années 60, le même modèle apparait avec les secondes à 6 heures: il s’agit de la variante de référence 9522.
Le premier exemplaire de Precision avec calendrier à saut de date lent est le 6066 en acier, également appelé «roulette» pour le style graphique des numéros: rouge pour les nombres pairs et noir pour les nombres impairs.
La référence 6424, fabriquée en acier avec un mouvement de calibre 1210, et la 6422, présente dans le catalogue Rolex de 1958 et disponible en or 9 et 14 carats ainsi qu’en acier avec une lunette lisse et un bracelet Flush-fit (modelé de manière à suivre le profil arrondi des cornes), sont quant à eux dépourvues de calendrier.
Le calendrier réapparait sur les derniers modèles produits à la fin des années 80, à partir de l’Oysterdate Precision 6694. Cette référence, qui est un succès commercial, passe d’un calibre 1215 à un mouvement 1225. Plusieurs exemplaires comportent des emblèmes de sultanats sur le cadran, résultat d’une personnalisation sur demande.
Parmi les autres références (6466, 6094, 6294), la 6494 est certainement la plus répandue, surtout dans la seconde moitié des années 80, grâce à son prix accessible et à la version proposée par les commerçants avec un cadran réimprimé, appelé Aftermarket, de couleurs rouge, vert ou jaune, plus original comparé aux classiques cadrans blanc, noirs et argentés. À cette époque, le public est sûrement plus attiré par la particularité des cadrans que par les sévères diktats du collectionnisme.